mercredi 5 décembre 2012

Le japonais

Cette année, je me suis lancée dans une grande aventure : apprendre le japonais.

Depuis le temps que je voulais apprendre cette langue, il était temps que je m'y mette!

Qu'est-ce qui m'en avait empêchée avant? Je dirais surtout un manque de temps. Mais il faut parfois accepter qu'on aura jamais assez de temps pour faire tout ce qu'on veut, alors il faut prendre le temps, même si pour cela il faut gruger sur autre chose.

Donc, l'apprentissage du japonais, ça ressemble à quoi?

Il y a, on s'en doute, une bonne quantité de grammaire et d'orthographe. Ça, dans le cas du japonais, ce n'est pas trop difficile.  Par contre, là où ça devient difficile, c'est qu'il faut ajouter l'alphabet. Et pas n'importe lequel! En fait, le japonais s'appuie sur trois systèmes : les hiragana, les katakana et les kanjis.

Les hiraganas sont dédiés aux mots typiquement japonais, tandis que les katakanas sont utilisés pour les mots étrangers et les kanjis, quant à eux, proviennent du chinois et sont, en fait, des caractères ayant chacun une signification et une ou plusieurs prononciations.

Alors que les hiraganas et katakanas comprennent chacun environ 42 lettres, les kanjis se comptent par milliers. Et ils ne sont pas faciles à apprendre! Personnellement j'en connais seulement une cinquantaine. Quand j'ai entré en contact avec eux pour la première fois, mon cerveau comprenait mal. « Alors, il y a un dessin, lequel peut se prononcer de pleins de manières différentes et avoir plusieurs significations ?! ». Ça ne rentrait pas trop.

Mais c'est comme tout : en y mettant du temps et de la patience, on y arrive!

Maintenant, comme je suis au Japon, j'apprends encore mieux! À force de côtoyer des signes, on finit pas en comprendre quelques uns.

Le mieux en étant ici? Je suis beaucoup moins gênée de parler! Et je compte bien continuer en revenant à Montréal!









samedi 1 décembre 2012

L'identité et le sexe

Qu'est-ce que l'identité sexuelle? Qu'est-ce qui détermine si on est homme ou femme?

Quand j'étais petite, je croyais qu'on pouvait naître homme, ou femme. Parfois les deux. L'hermaphrodisme. On en parlait en riant, à 8 ans, en disant des choses du genre « Ah ouin, alors, il-elle a les deux sexes? Ouache ». C'était une question qu'on abordait pas trop avec les parents. Ça existait, mais on savait pas trop ce que ça voulait dire.

Même quand j'étais un peu plus âgée, jeune adolescente, je croyais qu'un homme c'était un être humain doté d'une propension à faire des blagues débiles et à avoir un pénis et qu'être une femme ça voulait dire être mignonne, bien élevée et avoir des seins.

Maintenant, en grande partie grâce à des ami-es disons assez « alternatifs », je comprends que ce n'est pas si simple. Qu'il existe en fait un vaste spectre d'identité sexuelle, qui va de homme à femme, mais qui comprend aussi un éventail d'identités « autres », dont ni totalement homme, ni totalement femme, un peu des deux quoi. Et surtout, que l'identité, ce n'est pas ce qu'on a physiquement, mais comment on se sent. Et que ceux et celles qui ont des organes génitaux masculins ou féminins peuvent avoir une identité autre que celle que révèle à priori leurs corps, et qu'ils et elles peuvent ne se sentir ni homme ni femme.

La question, je l'avoue, est assez compliqué. Et elle peut choquer. Je sais qu'elle vient me chercher et qu'elle vient bousculer toutes les idées reçues qu'on m'a inculqué pendant de nombreuses années. Mais je réalise que dans le fond, ce qui m'importe, c'est qu'on puisse être bien, peu importe ce qu'on a, ce qu'on montre ou ce qu'on ressent.

Voici un petit vidéo qui met en scène des gens qui décrivent leur identité sexuelle. Bonne écoute.